Bateaux de travail
Bateau de travail
Le terme bateau de travail regroupe les bateaux de pêche, les bateaux de servitude, les bateaux de combat
Bateau de pêche
Un bateau de pêche est un navire pratiquant la pêche.
En général, le nom d’un type de bateau de pêche est relation avec la pêche qu’il pratique (côtière, hauturière, terre-neuvier, etc.), le type de poissons (sardinier, bolincheur, morutier, thonier, langoustier, baleinier, bateau ostréicole, coquillier, crevettier, goémonier, harenguier, etc.) ou la technique utilisée (chalutier, palangrier, caseyeur, chalutier à perche, doris, fileyeur, ligneur, palangrier, pointu, cordier, senneur, etc.).
Un peu d’histoire des bateaux de pêche…
Les chaloupes sardinières. Fin XIXe siècle début XXe, les chaloupes à rame pêchent la sardine avec les petits bateaux sardiniers. On la pêchait avec des filets tournants. La chaloupe faisait tourner les filets et revenait au bateau.
Les cotres. Après 1920, le sardinier est un « cotre » de 12 à 14 mètres qui part dans la baie ou plus au large une journée.
Les thoniers : Vers 1900 les pêcheurs commencent à pêcher le thon. En 1910, l’île de Groix comptait 280 thoniers et Étel 250. C’est la pêche aux tangons : les thoniers possédaient 2 grandes perches de 10 mètres appelées tangons. Chaque tangon portait 7 lignes flottantes appâtées avec un leurre fait de crin blanc ou de paille de maïs.
Les dundees apparurent en 1935. C’étaient des bateaux à voile de 20 mètres de long. Ils pêchaient le thon. Le thon sitôt capturé était vidé, nettoyé et mis à sécher à l’air, suspendu à des barres de bois sur le pont du bateau. En 15 jours, un dundee pouvait ramener de 150 à 1000 thons.
Pour la pêche, on a utilisé des voiliers jusque dans les années 1950.
En 1946 apparaissent les premiers bateaux à moteur diesels qui disposeront des systèmes électroniques modernes : radio, radar, puis radioguidage.
Les chalutiers sont apparus vers 1960. Ils ont un filet à l’arrière. Ils ramassent tout, suivant la largeur de leurs mailles.
L’avenir de la pêche :
Les pêcheurs des petits bateaux de pêche sont inquiets car les chalutiers ramassent trop d’animaux, surtout ceux qui sont encore trop jeunes. La faune de la mer est de plus en plus pauvre et il faut réglementer la pêche pour protéger des espèces animales.
Bateau de servitude
Un bateau de servitude ou bateau de services est un bateau dont le rôle est de fournir un service soit à d’autres navires, soit à une activité humaine quelconque, que ce soit directement (comme lors d’un remorquage) ou indirectement (lors des dragages).
Dans la terminologie militaire moderne, un bateau de servitude est, en général, un navire civil conçu pour remorquer, transporter des passagers, stocker l’eau ou encore servir de baraquement, docks flottants, etc.
Exemples de bateau de servitude
Les dragues servent à entretenir les ports et les chenaux, en déblayant le fond afin d’assurer une profondeur minimale.
Les remorqueurs portuaires qui aident les navires à arriver et repartir, les remorqueurs de haute mer qui remorquent sur de longues distances, les remorqueurs de sauvetage pour aider les navires en difficulté, les remorqueurs d’escorte pour rester auprès de pétroliers dans les chenaux.
Les bateaux pilotes servent à amener les pilotes jusqu’aux navires arrivant au port ; le pilote grimpe à bord et guide le navire.
Les bateaux de lamanage permettent aux lamaneurs de porter les amarres des navires à quai ; ils peuvent aussi aider à la lutte antipollution dans les ports.
Les baliseurs permettent de mettre en place et d’entretenir les bouées ainsi que leurs mouillages.
Les bateaux-phares sont mouillés en un lieu dangereux, dont il signalent la présence.
Les bateaux de sauvetage sont spécialement conçus pour le sauvetage en mer.
Les bateaux-pompe assurent la lutte contre les incendies dans les ports.
Les bateaux chargés de la sécurité maritime qui contrôlent le respect de la réglementation (en France les Affaires maritimes).
Les bateaux-école qui servent à la formation des marins.
Bateau de combat
Un bateau de combat ou bateau de guerre ou bateau militaire, est un bateau faisant partie des forces armées. Il peut s’agir d’un bateau de surface ou d’un sous-marin. Dans la marine française, on emploie généralement le terme de bâtiment, mais parfois aussi celui navire ou d’unité.
Un bateau de combat dispose de systèmes d’armes lui permettant d’attaquer, de se défendre. Il peut aussi protéger d’autres unités tels que les bâtiments de soutien ou auxiliaires, parfois dotés de systèmes d’auto-défense ou totalement dépourvus d’armement.
Bateau corsaire
Les bateaux corsaires sont des bâtiments armés, au compte d’un particulier, en vertu d’une autorisation d’un gouvernement appelée Lettre de Course. La première qualité des bâtiments armés en course est leur rapidité. Leur dimension, le nombre de leurs canons et des hommes d’équipage dépendent des parages où ils doivent agir et du genre de navires qu’on se propose d’attaquer. Ils sont destinés, non à combattre des bâtiments de guerre, mais à saisir des bâtiments de commerce. Ils ne se battent guère que pour se défendre ou pour conserver leurs prises.
Les corsaires sont une sorte de mercenaires. À la différence des pirates qui sont des brigands et ne sont mandatés par aucun état.