Belles maquettes de bateaux pour décoration marine, yachts classiques, voiliers de tradition ou de légende, bateaux historiques, vieux gréements, bateaux de pêche anciens à voile – Construction haut de gamme, artisanale, à l’unité, en France (Bretagne), de qualité supérieure, sur mesure et personnalisable

Pen Duick

Maquettes de bateaux
« Made in BREIZH »

Tuiga

Maquettes de bateaux
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Endeavour

Maquettes de bateaux
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Lady Maud

Maquettes de bateaux
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Partridge

Maquettes de bateaux
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Pen Duick III

Maquettes de bateaux
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Pen Duick VI

Maquettes de bateaux
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Requin Solveig

Maquettes de bateaux
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Dragon Marmara

Maquettes de bateaux
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Bélouga

Maquettes de bateaux
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Tofinou 7

Maquettes de bateaux
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Muscadet

Maquettes de bateaux
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Bisquine de Cancale

Maquettes de bateaux
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Chaloupe sardinière

Maquettes de bateaux
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Vedette d'officiers

Maquettes de bateaux
« Made in BREIZH »

Envie d’une belle maquette haut de gamme d’un voilier de tradition ou de légende ?

J’aime les bateaux qui ont une histoire…

Les bateaux qui me font rêver

Avant toute chose, je suis un amoureux de la mer, de la Bretagne, des vieux gréements et je prends toujours beaucoup de plaisir à faire une belle maquette d’un voilier de tradition ou de légende.
J’aime échanger avec mes amis maquettistes sur les forums de modélisme ainsi qu’avec tous les passionnés du patrimoine maritime.

L’envie d’une maquette de bateau naît souvent d’un coup de cœur pour un voilier ou de l’admiration pour un marin d’exception.

Chacune de mes maquettes est une création unique, intégralement fabriquée en Bretagne, haut de gamme, reproduction fidèle d’un voilier réel qui a écrit son histoire.

Yachts classiques, coupe de l’América, classe J, bateaux historiques, vieux gréements…

Les bateaux qui m’inspirent le plus, ce sont les voiliers de tradition qui participent aux régates de Yachts Classiques et parmi lesquels j’inclus les Dragon et les Requin ainsi que les vieux gréements que je croise à la semaine du Golfe et aux fêtes maritimes de Brest et de Douarnenez.

Bateaux de marins d’exception…

Quant aux marins d’exception, Tabarly, Tabarly et encore Tabarly…

Dans un autre registre, « vagabonds des mers », Moitessier, Bardiaux, Le Toumelin, Gerbault, Vito Dumas, Henry de Monfreid…
Je n’ai pas fait la maquette de leurs bateaux, mais leurs aventures m’ont fait rêver. Je me suis nourri de leurs livres et c’est aussi leur histoire (et un peu la mienne !) que je raconte dans mes Maquettes « Made in BREIZH ».

Le patrimoine maritime, les bateaux anciens…

Chaque bateau a une histoire qui appartient au patrimoine maritime

Le patrimoine maritime, je baigne dedans matin, midi et soir ! Quand je participe aux fêtes maritimes, quand je navigue à bord de mon Baroudeur, quand je  fais mes maquettes, quand je restaure un ex-voto

Chaque bateau a une histoire qui appartient au patrimoine maritime.

Mes maquettes racontent ces histoires…

Les revues spécialisées comme Le Chasse-MaréeYachting Classique ou MRB Modèle Réduit de Bateaux sont une précieuse source d’information.
Pour les bateaux de pêche anciens, je me suis plongé dans la lecture de Le Temps des Thoniers de Dominique Duviard et Les Coiffes rouges de Daniel Cario.
Pour certains yachts classiques, Endeavour et Mariette, je me suis servi des remarquables livres de François Chevalier et Jacques Taglang.

S’imprégner de ces ouvrages, connaître la vie à bord, « vivre à bord », cela me permet de mieux appréhender l’histoire d’un bateau ainsi que les traditions d’un port et de ses marins.

Vivre à bord quand je fais mes maquettes ! ?

Par vivre à bord, je veux dire que quand je construis la maquette d’une Bisquine de Cancale, je m’imagine à la barre en train de battre la Bisquine de Granville à la prochaine régate… et réciproquement…

Par vivre à bord, je veux dire que quand je construis une maquette, il m’arrive parfois de ne pas suivre les plans de l’architecte et par exemple de déplacer un winch ou un rail d’écoute comme je le ferais si je naviguais sur le bateau réel !!!

Une hérésie pour les puristes ? Une évidence pour les passionnés…

Mes maquettes sont des déclencheurs d’émotions…

Quand j’ai terminé une maquette, je la garde quelques jours voire quelques semaines dans mon salon avant de la livrer, histoire d’en profiter un peu.
À la livraison de la maquette du langoustier En père peinard, l’épouse du destinataire a versé une petite larme sous le coup de l’émotion en découvrant la maquette !

Catégories de bateaux

Le monde du nautisme a classé les bateaux dans différentes catégories

Ces catégories ont chacune leurs propres règles, jauges, revues, associations, manifestations, compétitions…

La plupart des bateaux dont j’ai fait la maquette appartiennent à 2 catégories : la catégorie « yacht classique » et la catégorie « bateau de travail »

Mes maquettes de yachts classiques

Un « yacht classique » est un bateau à voiles, monocoque et fermé, construit à l’unité et de façon non industrielle, en respectant les règles de jauges.
Il existe plusieurs jauges pour les yachts classiques.
La jauge du Comité International de la Méditerranée (CIM), la jauge de l’Association Française des Yachts de tradition (AFYT), la jauge du Yacht Club Classique (YCC), qui diffèrent sur certains critères dont la date de construction (avant 1945 ou avant 1968 selon la jauge appliquée).

Mes maquettes de Yachts Classiques les plus demandées sont principalement des plans Fife, Herreshoff ainsi que les Requin et Dragon

Mes maquettes de  bateaux de travail : des bateaux de pêche anciens… à voile !

La catégorie « bateaux de travail » regroupe les sous-catégories « bateaux de pêche », « bateaux de servitude », « bateaux de combat ».

Mes maquettes de bateaux de travail sont principalement des maquettes de bateaux de pêche à voile…

En général, le nom d’un type de bateau de pêche est relation avec :
– le lieu de pêche qu’il pratique (côtière, hauturière, terre-neuvier, etc.),
– le type de poissons (sardinier, bolincheur, morutier, thonier, langoustier, baleinier, bateau ostréicole, coquillier, crevettier, goémonier, harenguier, etc.),
– la technique utilisée (chalutier, palangrier, caseyeur, chalutier à perche, fileyeur, ligneur, senneur, etc.),
– le port d’attache (sinago, sloop du pertuis, etc.).

J’ai fait quelques maquettes de bateaux de servitude ( Vedette d’officiers, La Belle Poule ) ainsi que quelques maquettes de bateaux de combat ( Le Renard, Le Napoléon ).

Maquette statique ou navigante ? Pourquoi je ne fais plus que des maquettes statiques…

Maquette navigante : l’effet d’échelle

Une vague de 50 cm pour un voilier de 25 m, ce n’est qu’un léger clapot, mais pour sa maquette au 1/25 c’est une vague géante, plus haute que les barres de flèches !
Pour une maquette navigante, il faut tout mettre à l’échelle, le bateau bien sûr, mais aussi le vent et les vagues, passer en totale similitude du réel au modèle.

Pour convertir une longueur à l’échelle 1/25 il faut diviser cette longueur par 25, alors que pour convertir la force du vent à l’échelle 1/25 il faut diviser la vitesse du vent par 5 (racine carrée de 25). C’est ce qu’on appelle « l’effet d’échelle » , bien connu des architectes, pour par exemple simuler en soufflerie le comportement du viaduc de Millau par un vent de 100 km/h.

À l’inverse, pour passer de la maquette au 1/25 au réel, il faut multiplier la longueur par 25 et la vitesse du vent par 5 (√25).

Par conséquent, si je fais naviguer une maquette au 1/25 par un vent de 6 nœuds, c’est à dire force 2 sur l’échelle de Beaufort, elle sera exactement dans les mêmes conditions que le bateau réel par un vent de √25 x 6 = 30 nœuds, soit force 7 sur l’échelle de Beaufort !
On est déjà au deuxième ris et on prépare le tourmentin.

Quelles possibilités pour le modéliste qui veut une maquette navigante qui navigue ?

Soit ne pas sortir au dessus de force 2, ce qui équivaut déjà à un force 7 pour une maquette au 1/25…

Soit « tricher un peu » par rapport aux plans du bateau réel :
– augmenter le couple de rappel, en faisant la chasse au poids et/ou en augmentant le lest et/ou le tirant d’eau et/ou le maître bau,
– diminuer le couple de chavirage, en réduisant la surface de voile et/ou de la quille…
cf. Pratique de la voile : Technique, régate, compétition, par Yves-Louis Pinaud

Sans compter les modifications nécessaires au niveau du pont pour éviter les accrochages intempestifs d’écoutes !
Tout ça peut finir par une maquette totalement défigurée par rapport au bateau réel.

Totalement incompatible avec l’exigence de qualité de mes Maquettes « Made in BREIZH ».

 

Ou alors, faire une maquette navigante qui ne soit pas la reproduction d’un bateau réel ?

Faire une  maquette spécialement conçue pour être navigante, avec un maître bau important et une quille profonde et étroite avec un bulbe, afin d’ augmenter le couple de rappel et de diminuer le couple de chavirage.

Et après, peut-on alors espérer naviguer jusqu’à force 4 (13 nœuds) ?

Si on a construit une telle maquette spécifiquement navigante de 1 m, elle aura exactement le même comportement qu’aurait son agrandissement :
– de 9 m (à l’échelle 9) par vent de 39 nœuds (√x 13 = 39), soit force 8
– de 16 m (à l’échelle 16) par vent de 52 nœuds (√16 x 13 = 52), soit force 10

Si on a un plan d’eau assez plat, on peut tenter de naviguer, mais avec les barres de flèches dans l’eau la moitié du temps…

Mais j’avoue franchement, ce n’est pas ma tasse de thé !

Car bien que régatier dans l’âme, ce que j’aime avant tout quand je fais une belle maquette, c’est reproduire à la manille près un bateau réel qui a une histoire, et que cette maquette raconte cette histoire…

La quasi totalité de mes maquettes sont donc statiques

À l’exception du NY40, qui est mon jouet…

Mes maquettes sont des objets de décoration de musées,

clubs houses, salons, bureaux, bâtiments publics, mairies, offices de tourisme…
Beaucoup font l’objet de cadeaux, de mariage, d’anniversaire, de jumelage…

Maquette de bateau, décoration marine, ambiance bord de mer…

Une décoration marine avec une belle maquette de bateau

Quel amoureux de la mer n’a pas envie d’une décoration marine ?

Retrouver une ambiance bord de mer dans sa maison, son salon, son bureau !
Avoir sous les yeux, tout au long de l’année, la maquette d’un bateau sur lequel on a navigué !

C’est pour décorer ma maison que j’ai commencé à faire des maquettes de bateaux,

ensuite j’ai fait des maquettes pour des copains avec qui j’avais navigué, puis par le bouche à oreille et surtout à la suite d’un article paru dans Côté Ouest (numéro 24 de novembre 1999), j’ai fait des maquettes pour des commandes, dont un certain nombre pour des décorateurs ou architectes d’intérieur…

Résultat des courses, en plus de 20 ans, Chantal et moi avons fait plus de 300 maquettes, dont « seulement » 5 sont dans notre salon !

Une belle maquette de bateau au cœur d’une décoration marine

Si les magasins de décoration marine proposent divers accessoires « plus ou moins kitsch », baromètres, sextants, demi-coques, tableaux, tissus, vaisselle, coquillages… une belle maquette de bateau est l’objet principal d’une déco marine réussie.

Mais une maquette de bateau, destinée à trôner dans une déco marine, a souvent besoin d’être personnalisée, « customisée », entre autres si le demandeur est un architecte d’intérieur qui a des exigences déco bien précises ou si le destinataire veut la reproduction fidèle de son bateau ou « du thonier de son (arrière) grand-père ».

Chacune de mes maquettes est une création unique, sur mesure

Sur mesure et donc personnalisable…

Toutes mes maquettes sont réalisées à l’unité, sur commande et sur mesure, et peuvent donc être personnalisées « pratiquement sans limites ».

Par réalisation sur mesure et personnalisation, j’entends bien sur le choix de l’échelle de la maquette, le choix des couleurs de la coque, de l’anti fouling, de la ligne de flottaison, du liseré, des voiles, des bannettes, des écoutes, drisses et autres manœuvres courantes, la reproduction du nom du bateau, des instruments de navigation, de l’échelle de bain, de la chaise moteur…

Mes seules limites sont la taille, mes maquettes mesurent entre 55 cm et 130 cm, mes contraintes sont les délais, principalement quand il s’agit d’un cadeau à livrer impérativement à une date fixée.

Il m’est aussi arrivé de refuser certaines personnalisations (notamment un Pen Duick rose) demandées par des décorateurs.
Par égard pour Éric Tabarly… 

Les plans

Se procurer les plans du bateau réel est le premier travail du maquettiste et c’est parfois le parcours du combattant !

Dans certains cas les plans n’ont jamais existé ou n’existent plus, notamment pour les bateaux de pêche anciens. Il faut alors aller prendre des photos du bateau réel, quelque fois  à l’état d’épave, et faire un relevé des cotes (Le langoustier En Père peinard).

Dans d’autres cas les plans existent, mais les ayants droit ne veulent pas les vendre (Gipsy Moth IV, Melges 24). Je dois alors me débrouiller, faire jouer les relations, utiliser des logiciels 3D…

Quelques fois aussi de belles rencontres, comme avec le navigateur Gérard d’Aboville croisé à la voilerie Tonnerre et qui me prête les plans de son voilier Lady Maud, ou avec des associations de passionnés par la préservation du patrimoine maritime (la Cancalaise, la Granvillaise, l’Association du côtre corsaire…).

Les photos

Les plans seuls ne suffisent pas toujours pour faire une maquette. Le bateau réel a pu être l’objet de modifications plus ou moins importantes au cours de son histoire, pour diverses raisons, changement de propriétaire, changement de nom, rénovations successives, nouvelle couleur, évolution des règles de la jauge…

Beaucoup de photos sont donc nécessaires en complément des plans, en particulier si la maquette est destinée au propriétaire du bateau réel ou pour faire la maquette d’une version d’un voilier à une date donnée.

C’est notamment le cas pour Pen Duick III, qui a successivement été gréé en goélette, en ketch, en sloop, et dont le bulbe de quille, le gouvernail, le trimmer ont été modifiés. Il a même changé de nom et de couleur, pour s’appeler Gauloises II pour participer à la deuxième édition de la Whitbread.

L’échelle

Mes maquettes de voiliers sont faites à l’unité, sur commande et sur mesure, et c’est la taille souhaitée de la maquette qui détermine l’échelle.
En général mes maquettes mesurent entre 55 cm (Corsaire au 1/12) et 130 cm (Endeavour au 1/30), de façon à trouver leur place dans un bureau ou un salon. En dessous, les détails ne sont pas bien restitués, au dessus, c’est trop grand.

Mais une fois l’échelle fixée, elle doit être respectée scrupuleusement pour toute la maquette, jusqu’au moindre détail.

Pourquoi Maquettes « Made in BREIZH » ?

C’est bien sur un clin d’œil à la Bretagne, où je navigue et fais mes maquettes. Mais pas seulement !

Cette appellation est aussi pour moi synonyme de très belles maquettes de voiliers, intégralement construites en Bretagne, haut de gamme, résultat d’une exigence de qualité supérieure dans la fabrication artisanale et dans la finition soignée que je vous détaille ci-dessous.

Bonne lecture

Construction de mes maquettes, en France, en Bretagne

Construction à l’unité, artisanale, à la main, sur mesure…

Mon « chantier naval » est en Bretagne

Toutes mes maquettes sont intégralement faites en Bretagne, construites à la main dans la tradition artisanale.

Au fil des ans je me suis équipé de plus en plus d’outils et mon atelier est devenu un mini chantier naval !

Quelques-uns de mes outils, pour le métal et/ou le bois

Tour de précision, fraiseuse, perceuse, scie circulaire, scie à chantourner, poste de soudage, raboteuse, ponceuse à bande et à disque, cisaille-plieuse…
Pour faire un ridoir, selon l’échelle et le type, il me faut un tour, une fraiseuse, tarauds et filières, mini chalumeaux…

Coque et pont : un travail à la fois de charpentier de marine et d’ébéniste !

La coque, la carène

La coque ou la carène est la partie la plus belle d’une maquette, galbée, sensuelle. Quand j’ai fait une belle coque, j’ai envie de la caresser…
Ça me permet de détecter la moindre imperfection.

Pour les coques en bois, je commence par la charpente, soit d’une seule pièce découpée dans du contreplaqué, soit en assemblant la quille, l’étrave et l’étambot construits séparément. Vient ensuite le découpage et le montage des couples ou membrures, les aménagements intérieurs. Et enfin le bordé, en lattes de samba jointives collées sur le champ des couples, et entre elles sur leur champ.

Pour les coques en polyester, je fais d’abord un master qui sert à faire un moule, voire 2 demis moules si la coque est frégatée (Pen Duick VI).

Coques en forme de quillards : Endeavour, Gipsy Moth IV
Coques à bouchain : un Corsaire, Pen Duick II
Coque de bateau de travail : le langoustier En père peinard
Coque du NY40, « MA » maquette navigante

Pour augmenter le couple de rappel par rapport au bateau réel (voir § Maquette statique ou navigante ?) il faut diminuer le poids de la coque afin de pouvoir augmenter le lest. J’ai opté pour la technique du bois moulé, 3 plis de balsa de 1 mm croisés, collés et imbibés de G4, résine mono-composant qui durcit le bois. À la fin, j’ai une maquette de 10 kg dont 6 kg de lest, qui est étanche et qui navigue correctement. Mais j’ai dû faire beaucoup (trop !) de concessions à l’aspect maquette. À l’occasion, je referai un aménagement du pont, digne d’un yacht classique.

Le pont et les cabines

La vie à bord d’un bateau se passe surtout sur le pont. Quand on prend l’apéritif avec des copains, dans son salon, devant une maquette « Made in BREIZH », on revit les moments passés dans le cockpit, à la barre, au winch, au rappel…

Le respect des détails, comme le raccord des lattes sur la fougère pour le pont en teck d’un yacht classique, ou l’antidérapant tête de diamant pour un pont en polyester, caractérise une maquette « Made in BREIZH ».

Ponts en bois : Endeavour, langoustier En père peinard, Mariette, NY 40, Ranger

Pour un pont en teck, j’utilise du tilleul, à la fois plus souple et au grain plus fin que l’acajou, que j’achète en planche et découpe à la scie circulaire en lattes à l’échelle exacte de la maquette. À la pose, je mets des cales entre les lattes pour réserver l’espace des joints.

Ponts en polyester : Dragon Marmara, Etap 28 Lenaïg II

Pour imiter l’antidérapant, j’ai trouvé un papier gaufré donnant l’illusion de la « pointe de diamant », qui passé au G4, devient le revêtement idéal.

Ponçage, peinture et vernissage

Dans la construction de la coque, la peinture ou le vernis est la dernière étape, la cerise sur le gâteau.

Mais d’abord, commence le long travail de ponçage et masticage selon un procédé unique : Huile de coude !
Je choisis mes peintures à l’aide d’un nuancier de couleurs RAL et les passe au pistolet.

Pour les détails, comme le nom du bateau, la ligne de flottaison ou le dragon stylisé signature du chantier naval de Fairlie, j’utilise des pochoirs et l’aérographe.

Cabine de séchage

J’ai confectionné une cabine de séchage en polystyrène, équipée de deux lampes de couveuse, que je descends à l’aide de poulies sur la maquette fraîchement peinte. Séchage rapide, peinture tendue, abri de la poussière.

L’accastillage : un vrai travail d’orfèvre !

La qualité de l’accastillage fait toute la différence des maquettes « Made in BREIZH » !

Je fabrique moi-même tout l’accastillage de mes maquettes, à l’échelle exacte.

Quand je parle d’accastillage, j’étends cela à tout ce qui est métallique sur une maquette.

Au départ on ne sait rien, le plaisir du modéliste c’est d’apprendre des autres, et tout ce que je suis capable de réaliser je l’ai appris des autres.

Une fois, il y a déjà bien longtemps, j’avais exposé 4 ou 5 maquettes. Fier de moi, je me délectais des commentaires polis, jusqu’au passage d’un type que je connaissais, sans plus, et qui me dit : « tes maquettes sont belles et c’est dommage, mais tes pièces métalliques et tes soudures c’est du pâté, de la m… »

Simon était joaillier, et il a eu la gentillesse de m’apprendre les bases de la brasure à l’argent, et de me guider sur le matériel à acheter. Réaliser les pièces d’accastillage sur mes maquettes est un véritable travail d’orfèvre.
Pouvais-je rêver meilleur professeur qu’un joaillier ?

Et puis j’ai appris la peinture, la menuiserie, le tournage, le fraisage, toutes ces choses que j’aurais du apprendre tout jeune au lieu de perdre mon temps sur les bancs de l’école !

Accastillage de pont, mouillage, sécurité

Balcons, chandeliers, feux de navigation, filières, taquets, chaumards, ancres, mains courantes, lignes de vie, amarres, guindeaux…

Accastillage de pont, confort de vie à bord

Panneaux, hublots, aérateurs, manches à air, compas…

Accastillage de réglage des voiles

Barres d’écoute, rails, winches, palans d’écoute de grand-voile, taquets coinceurs, enrouleurs de foc…

Accastillage du mât et des espars

Ferrures de mât, ridoirs, vits de mulet, croissants de bôme, girouettes…

Faire un ridoir, quel boulot ! Certaines maquettes ont des dizaines de ridoirs…

Je construis des ridoirs qui fonctionnent et qui sont à l’échelle.
La cage (ou corps) est usinée dans du tube en laiton du diamètre des ridoirs réels ramenés à l’échelle, taraudée pas à droite et pas à gauche. La cage est percée latéralement et permet de régler la longueur.
La tige filetée pas à gauche est celle qui sera sertie sur le cable, la tige filetée pas à droite sera soudée sur une manille qui sera vissée sur la cadène.

Accastillage, poulies en métal

Pour fabriquer les poulies en métal à l’échelle, je commence par une photo de la poulie, que je réduis à l’échelle sur une photocopie que j’utilise pour la photo-découpe

Accastillage, poulies en bois

Une poulie en bois de Tuiga ne ressemble pas à une poulie en bois de thonier. Par conséquent, je fabrique moi-même les poulies en bois de mes maquettes, à l’échelle ! Cela commence avec un parallélépipède de bois dur…

Le gréement

Le gréement c’est quoi ? Pour faire simple, combien de mâts

Le gréement est l’ensemble des pièces fixes et mobiles permettant la propulsion et la manœuvre d’un bateau à voile par la force du vent.
Il est constitué de l’ensemble des espars (pièces rigides comme mâts, vergues, bômes, tangons, … ), cordages (manœuvres courantes : drisses, écoutes, … et manœuvres dormantes : étais, haubans, … ) servant à établir, régler et manœuvrer la voilure.

Le choix d’un type de gréement est un compromis entre la performance et la manœuvrabilité.

Les espars : gréement aurique et gréement bermudien

Les espars sont des éléments de gréement longs et rigides. Entrent dans la catégorie des espars les mâts, bômes, tangons, vergues, bouts-dehors, queues de malet, livardes, wishbones…

Je fabrique les espars de mes maquettes soit en bois soit en aluminium. Pour les espars en bois, j’utilise du ramin.
Certains espars sont creux pour y passer les drisses intérieures, et/ou sont à gorge pour y enverguer les voiles par la ralingue ou par des coulisseaux, toujours fidèles à l’original.

Espars de gréement aurique ou de vieux gréements : Tuiga, Mariette, Pen Duick

Les espars d’un gréement aurique sont particulièrement complexes, mais procurent beaucoup de satisfaction.

Espars de gréement bermudien ou marconi : Dragon, Endeavour

Le gréement dormant

Le gréement dormant d’un voilier est constitué de tous les câbles et cordages qui tiennent le mât : haubans, étai, faux-étai ou bas-étai, bas-haubans, galhaubans…

Tous ces câbles ou cordages ont à leurs extrémités des boucles pour les relier d’un coté au mât, de l’autre coté au pont, sur des ridoirs, cadènes, bastaques, pataras… Le sertissage permet de faire ces boucles, mais là encore, le respect de l’échelle est primordial !
Pour garantir le niveau de qualité de mes maquettes, j’ai construit moi-même mes propres pinces à sertir.

Sertissage de câbles

J’apporte un soin tout particulier à la qualité du sertissage. Une boucle dans le câble, avec manchon disproportionné gâcherait tout le travail !

Le gréement courant

Le gréement courant d’un voilier comprend tous les cordages mobiles qui servent à régler les voiles : écoutes, bras de spi, drisses, amures, balancines, hâles-bas, garcettes de ris…

Les cordages sur une maquette de voilier doivent être la reproduction fidèle, à l’échelle, de ceux du bateau réel, le bras de spi tribord vert et le bras de spi bâbord rouge.
Les cordages du commerce ne me satisfont pas, choix trop limité de types de cordages, de couleurs, d’échelles…
J’ai donc décidé de fabriquer moi-même les cordages de mes maquettes.
À l’occasion d’une visite au musée de Mystic Seaport à Newport, j’ai pris des photos d’une machine à corder, comme celle de la Corderie Royale de Rochefort, et je l’ai reproduite dans mon atelier.
J’achète des bobines de fil, de différents diamètres et de différentes couleurs, et en fonction de l’échelle et du type de cordage, je choisis le nombre de brins et les couleurs, et je fabrique ainsi tous mes cordages à la bonne échelle.

Écoutes, drisses, balancines, hâles-bas…

Sur un voilier moderne, les manœuvres courantes sont ramenées dans le cockpit, d’ou la nécessité de les distinguer par les couleurs. Donc sur la maquette, il doit en être de même, surtout si elle est destinée au propriétaire du bateau réel !

Machine à corder

Le vrai nom est « machine à commettre », le nom de machine à corder évoquant plus le tamis d’une raquette de tennis.
Les 3 premières photos sont celles de ma corderie, les 2 suivantes sont celles de  la Corderie Royale de Rochefort.
Quand j’aurai le temps, je mettrai une vidéo…

Les voiles

Ce que l’on voit en premier sur une maquette de voilier, ce sont les voiles

Elles doivent donc être parfaites.

C’est le domaine réservé de Chantal, mon épouse, et ses voiles sont dignes d’un maître voilier.
D’abord la couleur, une voile blanche… n’est jamais blanche, et quelle satisfaction de réussir le rouge brique des voiles tannées d’un Sinago !
Les coutures ensuite, permettent d’obtenir le creux des voiles, un génois triradial, les goussets de lattes, les points d’amure, de drisse et d’écoute…

Voiles de yachts classiques : Pen Duick, Dragon et Requin

et toujours l’obsession du respect de l’échelle, jusqu’aux mousquetons du génois

Voiles de bateaux de pêche : Sinago, canot sardinier, langoustier

les belles couleurs des voiles des bateaux de pêche anciens…

Préserver le patrimoine maritime…

Avoir une maquette « Made in BREIZH » dans son salon ou dans son bureau,

– c’est défendre le patrimoine maritime,
– c’est s’évader, changer d’air,
– c’est rêver pieds nus sur un pont en teck,
– c’est embarquer pour la « Semaine du Golfe »…

Une maquette « Made in BREIZH » est un article de luxe, haut de gamme,

– qui est utilisé par des architectes d’intérieur dans la décoration marine d’appartements ou de bureaux,
– qui peut être une idée de cadeau, plus original qu’un parfum ou un bijou !

Une maquette « Made in BREIZH » est un investissement